Trièves mon ami par Claude-Louis Ferrand. Le 17 mai 2015
Très cher Trièves pour toi je ne suis qu’un étranger.
Je ne suis pas l’enfant de tes entrailles, mais je vis en ton sein.
Écoute ce que j’ai à dire …
Cher Ami,
J'ai pris ma retraite en ton sein pour de multiples envies, je te connais depuis 1970, cela ne fait pas de moi pour autant un de tes enfants légitimes. Mais je m’y emploie.
Je vis dans l'un de tes villages, depuis peu, je participe discrètement et je m’intègre à cette vie simple et paisible que tu nous offres.
Je ne renonce pas, pourtant, au plaisir d’une vie pleine et active en interaction avec mes voisins, je suis un citoyen du monde qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Mes origines se trouvent dans le Nord de la France, là où le soleil ne se voit pas tout de suite bien qu’il n’y ait aucune montagne pour le cacher, si ce n’est quelques Terrils.
Il ne se voit pas tout de suite et pourtant il brille tous les jours dans mon cœur et plus encore quand je suis chez toi.
Voilà, pour te dire simplement que je suis venu te voir par envie et besoin de pureté. C’est un acte volontairement choisi, et depuis que je suis né, je te cherche et je bourlingue de pays en régions pour enfin te trouver ici.
Depuis les années 70 je viens chaque année pour enfin frapper à ta porte et « Mens-taler » chez toi.
Bien, il suffit…, assez parlé de moi et de mon amour pour TOI.
Merci cher Ami de me prêter ton oreille bienveillante.
Ton fidèle ami Claude-Louis Ferrand